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Danser ailleurs

  • © Maria Spera
  • 16 janv. 2018
  • 1 min de lecture

Dans le cadre de la résidence une classe de 6ème et une classe de 5ème travaillent sur le corps/la danse et le son dans l'espace urbain.

Comment appréhender un lieu à partir de notre corps et de nos perceptions ? Comment, en retour, offrir une véritable lecture sensible de l’espace public pour en révéler les spécificités, pour rendre palpable et perceptible l’invisible ? Quelles sont les relations qui s’établissent entre danseurs et passants dans un espace non dédié ? Comment aborder la question du cadre et du point de vue du spectateur? Que se joue-t-il dans le partage de l’espace public lors de productions chorégraphiques, de parcours dansés ou de performances corporelles artistiques ? La danse dans l'espace public comme dynamique permettant l’émergence de formes urbaines de sociabilité. Les corps posent leurs empreintes dans l’espace comme une trace jouant de l’urbain autant que du public. Passer par les usages de l’espace urbain consiste à repérer ce qui change dans la mise en espace et en mouvement chez les danseurs via les réactions du public. Cette expérience de l'espace est double : elle est d'abord phénoménologique, c'est par le corps que nous appréhendons et vivons le réel, l'espace. Mais cette expérience est aussi sociale et politique : le corps dans l'espace, dans la manière d'être dans l'espace, de s'y cacher, d'y revendiquer sa place, d'y être invisible, ou d'y être un objet de commerce, de convoitise, et révélateur de structures socio-spatiales fortes. Il constitue la frontière, ou plutôt le lieu de contact entre l'intime et le public, l'espace personnel et individuel où des normes collectives sont intégrées ou contestées.

 
 
 

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